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mardi 15 janvier 2013

Luc SONOR

Aujourd’hui, un défenseur central Frenchie, qui débute sur sa Guadeloupe natale, et qui intègre la centre de formation de Sedan en 75, puis celui de Metz en 79'. Il débute alors en pro en Lorraine, joue 144 matchs, son style tout en crampons ciselés et en tampons bourrus lui permet d'être craint et fuit comme la peste. En 86', il choisit l’exil fiscal à Monaco, joue 315 fois pour la Principauté jusqu'en 95', remporte du titre et pète des genoux. S'en suivra un faux retour aux Antilles, un passage en Ecosse du pauvre, à Ayr United, et une fin à Colmar, pour les flamenkuchs. Luc Sonor, sans le casque.

Le casque sans walkman, encore moins mp3.
Un avant-gardiste. (Vous remarquez au passage la gentillesse
et la délicatesse qui se lisent sur son visage)

2 commentaires:

  1. Il était loin d'être mauvais Luc Sonor. Il a deux ou trois sélections en équipe de France.
    Mais il fait parti de ses nombreux joueurs à avoir été essayé dans une équipe de France qui ne tournait pas rond; pas d'euro 88, ni de mondial 90... bref, le dur "après Platoche".

    Il a été un solide défenseur et grâce à Monaco, il a un palmarès sympa.

    Et il a fait parti de l'équipe qui a perdu 2-0 en finale de coupes des coupes en 1992. Une magnifique épopée: Georges Weah, Youssouf Fofana, Gérald Passi, Emmanuel Petit... et l'éclosion d'un jeunot: Lilian Thuram.

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