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jeudi 7 juin 2018

Pablo CONTRERAS

Aujourd'hui, un défenseur "coupe-rotule". Le bonhomme voit sa carrière débuter en 97' à Colo-Colo, puis très vite son approche tout en douceur séduit Monaco, qui le signe en 99'. Il faut dire qu'avec les Djetou, Christanval, Riise, Sagnol et autres Marquez, le sang coule a flot à Louis II et son amour pour les tacles à la glotte lui permet de se fondre parfaitement dans la masse. Les attaquants tachent leur froc à chaque approche de la base arrière. Après 1 an et 1/2 de massacre, bonjour l'Espagne et Vigo. Il y jouera 6 ans, avec quelques prêts par-ci par-là. Il découvrira ensuite le Portugal puis la Grèce, avant une dernière pige à Colo et 1 match en Australie. Pablo Contreras, chilien fou.

Une victime de plus.

mardi 29 mai 2018

Emmanuel OMOYINMI

Aujourd'hui, attaquant à la sauce Anglaise. Notre homme est Anglo-Nigérian, et fait ses classes à West Ham. Dans le nord de Londres, il se forme, arrête de grandir à 1,68m, se veut précurseur des petits mais aux appuis de folie, et dès 95', se fait prêter au gré du vent. On sent bien que ça ne prend pas... 6 prêts en 5 ans, 7 buts en une grosse quarantaine de matchs. On est loin du serial buteur recherché par les Hammers (qu'ils n'ont toujours pas trouvé depuis...) Ils refourguent le bonhomme à Oxford. 67 matchs, 9 pions et quelques pages blanches plus tard, on repart pour une série de prêts. Plus on avance, plus c'est bas dans les échelons du foot British. En 2006, après avoir goûté aux bas fonds, il raccroche, fort de 29 patates en 179 rencontres. Manu Omoyinmi -sère.

Il poussait le ballon par son seul souffle. Un génie.

samedi 26 mai 2018

Marcelo "El Matador" SALAS

Aujourd'hui, un petit hommage à un grand buteur des 90's et 2000. Le bougre est Chilien, et à connu une série de clubs délicieuse pour l'époque. On est en 94', il débute dans son pays, sous les couleurs de l'Universidad de Chile. 76 tacos en 126 matchs, c'est bien assez pour passer au niveau supérieur. Bonjour le peuple Argentin, le Monumental, les Millonarios. Le coquin vient claquer 31 buts en une soixantaine de matchs et 2 saisons. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Rome, côté Laziale, maillot mythique et coéquipiers sauvages. La Lazio le bichonne 3 ans durant. Vas-y que j't'empoche un titre de champion, une coppa, une C2 (défunte coupe d’Europe pour les plus jeunes ;) et un transfert à la Juve. Lourd. Son passage à Turin est moins prestigieux, pas pour les titres qui continuent à tomber, mais pour le banc qu'il cire trop souvent. Pas grave, il retourne à River, puis finit à Universidad de Chile, pour boucler cette magnifique boucle. Un petit mot pour évoquer son duo incroyable avec Zamorano en sélection. 2 chiens fous plein de hargne. Marcelo Salas, muchas gracias.

Ca va cogner dur...

jeudi 17 mai 2018

Bjorn RUNSTROM

Aujourd'hui, buteur Suédois. Je devine aisément à qui vous pensez, mais ce n'ai pas le grand tout fou qui highkick ses adversaires, et partenaires. Non, je vous parle d'un mec qui à fait ses classes à Hammarby, puis à très vite filé en Italie. On est en 2001, il signe à Bologne, ne joue pas, se lasse des spaghettis et signe au Chievo, pour Juliette. (ou Roméo). 1 match, toujours pas de but, alors on file à la Fio. 2 matchs vierges de toute banderille, et c'et le retour dans sa Suède natale. Hammarby le récupère, 2 ans pour 54 matchs et 18 buts ! L'apogée de sa carrière. Tentative a Fulham, raté, prêt à Luton puis Kaiserslautern, ratés, départ pour le Danemark, raté. 2011, 2eme come-back à Hammarby. 3 pions, une signature de 3 mois aux States, et la fin. Bjorn Runstrom -ediocre.

Même avec une gastro, il jouait. 

lundi 14 mai 2018

John CAREW

Aujourd'hui, buteur. Un serial scoreur ? Un matraqueur de filoches ? Un distributeur de cacahuètes ? Un dézingueur des surfaces ? A vous de juger. Un Norvégien, dont le père est international Gambien, et la mère Norvégienne. Formé à Valerenga, il y claque 30 patates en 50 matchs. Il a pas 20 ans, frôle les 2 mètres, et les défenses norvégiennes n'ont pas l'habitude de défendre sur un mec qui ressemble plus à un tronc d'arbre qu'un viking. Il signe à Rosenborg, plante 24 pions en 30 matchs et file en Espagne. Sous le soleil de Valence, il joue 3 ans, perd une finale de champion's et est prêté à la Roma. Parce que 28 buts en 130 matchs, c'est trop peu pour un prétendant à la coupe aux grandes oreilles. C'est pas folichon à Rome non plus, avec 8 buts sur les 29 matchs qu'il joue. Direction la Turquie et Besiktas, pour 14 buts. Viennent alors sonner à sa porte les dirigeants de l'OL, qui le scrute depuis longtemps. Très vite, il est catalogué en Ligue 1 comme un bûcheron jouant en pivot. Il écrase comme des mouches les pauvres défenseurs de Lille, Ajaccio ou autres Marseillais. Mais les arbitres sifflent plus vite que leur ombre. Malgré quelques jolis buts et des coups d'éclats en champion's, il dégage a bout d'un an et demi. Aston Villa, puis un prêt à Stoke et une fin à West Ham. 91 cape en Norvège, 24 buts. John Carew, déménageur finisseur.


Quand on a dupé des dirigeants de foot pendant 15 piges,
on peu bien bananer un réalisateur...

dimanche 13 mai 2018

Marcelo ZALAYETA

Aujourd'hui, un buteur Uruguayen. Formé au Danubio, il signe dès 97' au Penarol. La courbe classique d'un joueur local. 1 an aussi, des stats quasi similaires, et c'est le grand saut. La Juve. Il a pas 20 ans et s'embarque pour 10 ans à Turin, entrecoupé de quelques prêts à Empoli, Séville et autre Napoli ou Perugia. Des performances moyennes, une dizaine de pions par saison au mieux. Après un passage en Turquie, il finira au Penarol. 35 Capes tout de même, et quelques cacahuètes. Marcelo Zalayeta -tane.

La cisaille Uruguayenne

vendredi 4 mai 2018

Valmiro Lopes Rocha VALDO

Aujourd'hui, Cap-Vert. Notre margoulin est ailier. Formé au Real Madrid, il arrive dans le groupe pro en 2002, au milieu des Galactiques. Dur de se faire une place. 1 match, et puis le prêt à Osasuna. Il ne le sait pas encore mais il s'embarque pour une carrière "à la Gravelaine". 15 ans de carrière, 13 clubs, entre Espagne, Mexique, Inde, Grèce, sans jamais connaitre le haut du panier. Pourtant, avec un surnom pareil, Valdo espérait mieux, le candide...
C'est sûr qu'entre les Guti, Figo, Zidane et autre
McManaman, tu retires ton marcel et tu dégages.

jeudi 3 mai 2018

Jan KOLLER

Aujourd'hui, attention, on prend de la hauteur ! Attaquant Tchèque, il sort des standards en assumant pleinement un double mètre. Aussi vif qu'un éléphant sous somnifères, il amuse ses copains Pavel Nedved et autre Novotny par sa technique en dessous du niveau 0. Le Sparta Prague le refourgue vite à Lokeren, en Belgique, où ses pions en pagaille attire vite les recruteurs d'Anderlecht. 2 ans et 58 cahuètes plus tard, il ne fait plus rire. Notre slave s'embarque pour le gotta à bord BVB. Il y jouera 5 ans, cassera les filets 80 fois et se pétera en 2005. Pour se relancer, quoi de mieux que le soleil, la caillasse et les casinos de Monaco ? Passage tristounet qui le renverra en Allemagne, à Nuremberg, puis en Russie avant de revenir à Cannes, pour le fun, et la côte d'azur. Jan Koller jaune et noire.

Le mur Jaune

mercredi 2 mai 2018

Zvonimir BOBAN


Aujourd'hui, artiste ! Notre bonhomme est Croate, il joue milieu offensif, et joue jusqu'à ses 23 bougies dans son Dinamo Zagreb formateur. Il éclabousse de son talent le championnat local, et attire les convoitises des plus grand. Et le mastodonte à l'époque, c'est le Milan AC. Alors banco ! Il commence par un petit prêt à Bari, mais le Milan comprend très vite qu'il faut qu'il prenne le contrôle de son entre-jeu. De 1992 à 2001, il va distribuer des caviars et claquer des caramels de fous. Il finira au Celta Vigo, mais on s'en fout. Capitaine de la Croatie 3eme de la coupe du monde 1998, il est un héro dans cette partie d'ex Yougoslavie. Zvonimir Boban, pas de bobards.
Euh... Le paquet de clopes ? La casquette ? La glace ? Ou la nappe rose ?


Bonus : régalez vous les cochons !


mardi 1 mai 2018

Lamine DIATTA

Aujourd'hui, on se concentre sur un bon viandard. Défenseur devant l'éternel, il découvre le monde pro à Toulouse, et file très vite à l'OM. Une très belle opération pour Marseille, qui le refourgue 15 jours plus tard à Rennes. La célèbre gestion "à la phocéenne". Mais notre découpeur en chef se fout des transactions sombres des sudistes et régale les bretons pendant près de 5 ans, embrochant allègrement ses adversaires du haut de ses crampons affûtés. Cela suffira à convaincre le géant du moment, l'OL, à l'installer sur le champs. Aux côtés de Cris et autre Abidal, il dégomme les tibias tout autant que les ballons. Après 2 ans et 2 titres, il prouve tout son amour pour le maillot en signant à l'ASSE, et emmerde tout le monde. C'est le début de la fin. 1 saison, puis l'exil à Besiktas. Mais il ne joue que les matchs pourris, puis file à Newcastle. On est en 2008, il est rincé. 2 matchs, puis l'Ecosse, le Qatar, et la Tunisie. Il finira par un dernier contrat sans jouer à Doncaster.
Quand y'a Lamine,  Diatta jambe en morceaux.

2 poètes. 1 passion.