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vendredi 28 septembre 2012

Zoran BAN

Aujourd'hui, un buteur. Yougos', il débute timidement à Rijeka, pas encore Croate à l'époque, à 17 ans. Pendant trois ans, il va filocher 11 fois pour une trentaine de matchs. Pas mal. A 20 piges, c'est le début de la fin ! Il signe à la Juve, gagne plein de pognon, s'empiffre de pasta, et se mine au Limoncello. Mais il oublie complètement de jouer, et surtout de marquer. Ses prêts successifs à Belenense et Boavista n'y changeront rien. 96', après 3 ans de contrat à Turin, le voilà à Pescara, peut-être plus proche de son niveau. Mais son seul et unique but en 9 présences ne lui ouvre rien. Le voilà qui file donc en Belgique, pour taper dans la frite et la mayo. Entre 97' et 2004, il va découvrir Mouscron, Genk encore Mouscron et Mons. 47 patates en 126 matchs pour le bilan Belge. Son road-trip se finit, il se retire à Foggia, joue 5 matchs, score 2 fois, et s'en retourne vivre la dolce vita à Rijeka. Zoran Ban, sur le banc.

Danette Stracciatella. 

mercredi 26 septembre 2012

Osvaldo CANOBBIO

Aujourd'hui, un buteur hors normes sur un vieil opus de Football manager. Le mec était capable de saisons à 70 pétards, faits qui ne dépasseront jamais le virtuel. Car notre ami, Uruguayen de son état, n'a jamais franchit les 8-9 pions à la saison. Mais pour palier sa frustration certaine, il va se faire un bon nombre de clubs qu'on croit que c'est bon, mais en fait ce n'est qu'imposture. C'est comme ça qu'il va connaitre, entre autres, River Plate, mais l’Uruguayen. Le Deportivo Espanol, sorte de mix Ibérico-Argentin. Puis le Deportivo, Olimpia cette fois. Et enfin Liverpool, mais à Montevideo. Sans oublié un bref passage en superleague Chinoise. Vous l'aurez compris, moi, Osvaldo Canobbio, je tape souvent dans  le fake.

Osvaldo ne jouait qu'avec un seul protège-tibia.
Il est là le secret. De la loose.

Bismark EKYE

Aujourd'hui, attention les mirettes, ça pique dur. Un espoir Ghanéen dans la lignée d'un Ofori-Quaye ou d'un Lamptey, notre homme, milieu de formation, se la joue peinard dans son pays natal quand les sirènes de la loose l'appel. 99', à 18 piges, le voilà qui découvre les joies Italiennes à Pistoiese. Pas vraiment un club d'envergure mais un club palier peut-on se dire. Mais c'est dur dur. Il galère, mange trop de pâtes, n'aime pas le pistou. Bref, c'est la berezina. Il s'en va alors pour Aglianese Calcio, où les plus sévères le voit finir marchand de dvd ambulant. Mais c'est sans compter sur sa motivation qui va le faire signer deux belles saisons, et lui permettre de s'engager en 02' à la Fio ! (A l'époque Firenza Viola suite à la banqueroute). Il est lancé. Mais c'est la foirade. 22 matchs sans convaincre, un transfert à Ravenna, puis Vaduz, au Liechtenstein, et un retour en Italie par la porte de derrière, entre l'ASD Fortis, Trivento, Lunigiana et autre Borgotaro. Bismark Ekye, Ghana pas percé.

Son record est de 4 jongles.


mardi 25 septembre 2012

Andy SELVA

Aujourd'hui, un vieux briscard. Le mec est rital, mais choisi d'évoluer pour la sélection de San Marin. Le décor est posé. 94', débuts pro au Latina Calcio pour cet attaquant qui mise sur sa combativité et son envie. 5 pions plus tard, il se tire la queue basse à Civita, puis Fano, Catanzaro et Tivoli. Il peine à atteindre les 30 pétards durant ces 5 années. 2000, c'est là que le gai luron s'envole pour San Marino. Mais toujours pas de déclic. Maceratese, Grosseto, Bellaria, SPAL ou encore Padova ne lui apporteront guère plus de réussite, et lui ne leur apportera guère plus de buts. Mais il s'en cogne, joue pour San Marin régulièrement, score le pion de la victoire face au Liechtenstein, la seule de la sélection. Et reprend sont tour d'Italie en allant se perdre à Sassuolo, Verone et Fidene. Et après tant de défaites, si peu de buts et un nombre de clubs à faire pâlir d'envie les déménageurs Bretons, il continue de sévir en D. Andy Selva -nne Italienne.

Et une défaite de plus, une !



lundi 24 septembre 2012

ATHIRSON

Aujourd'hui, on poursuit dans le Samba-boy. Il était exploité sur tout le côté gauche. 56 matchs pour le Fla, un prêt à Santos en 98', et en cette belle année 2000, il débarque à Turin, persuadé qu'il peut brigué une place de titulaire au sein de l'effectif Juventino chapeauté par un Moggi au sommet de son art. Mais il faut se rendre à l'évidence, il ne s'impose pas, joue 5 matchs en 2 ans, est prêté au Fla, puis y est transféré. En 2005, c'est Cruzeiro qui tente sa chance, en vain. Mais contre toute attente, le voilà qui enfile fin 05' le maillot de Leverkusen. 2 saisons très moyennes, puis le périple Brésilien, 6 clubs en 4 ans. 5 sélections volées pour celui qui s'est depuis mis au Footsal. Athirson les cloches, remue les castagnettes et danse la capuera.

La Roumanie aurait tenté de le naturalisé...

dimanche 23 septembre 2012

Leandro AMARAL

Aujourd'hui, attention, ça pique ! Le mec est attaquant de pointe, sur le papier. Il est surtout Brésilouche, ce qui laisse espérer une qualité technique et un sens du but inné. Mais il faut bien admettre qu'il n'en est rien. Car après des débuts prometteurs, en 97', à Portuguesa, où il va scorer 29 fois en 73 matchs, c'est déjà la fin de l'espoir en 2000. Le voilà enrôle par la Fio, en quête d'un planteur pour remplacer l'idole Batigol qui s'est barré à la Roma. 1 seule saison sera nécessaire pour comprendre que le Carioca n'est pas le messi escompté. 5 pétards mouillés, puis on le renvoi au pays. 6 clubs Brasilous en 4 ans, et en 2004, un autre club Européen se rencarde et le signe. Il s'agit de Istres. En Provence, il va jouer 1 match. Pas mal. C'est repartit pour un tour du Brésil, 6 clubs en 5 ans, puis la fin. Leandro Amaral et fait surtout râler les coachs.

Leandro la mèche folle.

samedi 22 septembre 2012

Roberto BARONIO

Aujourd'hui, un mono-sélectionné Italien. Milieu de terrain, il débute à Brescia, en 94', avec un certain Andrea Pirlo. 2 belles premières saisons, et le big deal : la Lazio. Bonjour la capitale, les Ultras d'extrême droite, la folie des grandeurs et l'Olimpico. Mais cela va s'avérer être un amour unilatéral. Il va rester pas loin de 14 ans sous contrat à la Lazio pour à peine 80 matchs, va être honoré du titre de meilleur jeune en 2000, mais va être prêté 8 années à 7 clubs différents, traversant l'Italie dans tous les sens. Il ne percera jamais vraiment, ne s'imposera jamais vraiment, éclora jamais vraiment. En 2010, fin de l'aventure Laziale, et signature à l'Atletico Roma, autrefois Cisco. Terminé bonsoir en 2011. Roberto Baronio -yo.

Clément Chantôme mène une double vie.

vendredi 21 septembre 2012

Rudolf SKACEL

Aujourd'hui, on va parler du pendant de Vachousek à l'OM. Ce milieu / défenseur Tchèque est formé à Hradec, puis file au Slavia Prague. Dans la capitale, il va jouer 45 matchs, scorer 13 fois et attirer un club étranger. Bonjour le soleil, la Bonne Mère et les bouillabaisse. Il débarque donc en 2003 à Marseille, avec son poto Stepan. Ils auront la même réussite, donc au bout d'une saison et quelques matchs, il dégage. En prêt, il tentera le Pana, puis Hearts, avant de s'engager définitivement à  Southampton, en 06'. 3 années de galère, de terrains boueux de Championship, puis un prêt au Herta Berlin, sans les knacki au coin du feu. En 2009, il rentre au bercail, joue 7 matchs au Slavia et se tire de nouveau à Larissa. Une énième erreur, qui sera oubliée par son transfert en 2010 à Hearts, pour un welcome back. Rudolf Skacel -élébrité en Ecosse, -éra dans le sud.

Le Pape n'aurait pas fait mieux.



jeudi 20 septembre 2012

Rufus BREVETT

Aujourd'hui, un boucher Anglais. Le mec est défenseur, manie le ballon aussi bien qu'un débutant, mais n'hésite pas, en revanche, à s'engager rugueusement sur l'adversaire. Comprenez par-là que l'homme est un bourrin de première classe. Il débute à Doncaster sur la fin des eighties, s'enquille une centaine de matchs, et se la bouge à QPR. Il se la colle à Londres durant 7 ans, et c'est en 98' qu'il migre. Pas bien loin, puisqu'il rejoins Fulham, autre club de la grande citée Anglaise. Jusqu'en 2003, il va porter les couleurs du club de Al-Fayed, jouant avec, entre autre, P'tit Louis, Malbranque ou encore Marlet. 2003, après moulte blessures infligées, il s'en va chercher le bonheur à West-Ham. Pas bien longtemps. S'en suivront Plymouth, Leicester et Oxford, dans les leagues inférieures, qui mettent encore davantage en lumière son jeu tout en crampons aiguisés et rage aux ventre. Rufus Brevett errant.


Rufus, Steve et Louis.
Beau travail de la cellule de recrutement.
Alain Roche a travaillé à Fulham ?

mercredi 19 septembre 2012

Marek JOZWIAK

Aujourd'hui, un stoppeur. Dans la lignée d'un Jacek Bak, ce stoppeur est Polonais, et après avoir bourlingué de 84' à 87' dans d'obscurs clubs Polonais, c'est imbibé de Poliakov qu'il débarque au Legia Varsovie et y défend les couleurs 9 ans durant ! A 29 balais, la décision est prise : direction la France, et plus précisément la Bretagne à Guingamp pour le rugueux exterminateur d'actions adverses. De 96' à 2000, il va être le chouchou des hommes aux chapeaux ronds. Après 4 années de défense acharnée, le baleze défenseur se retrouve sur le marché. Et les clubs ne s'y trompent pas. Même le préféré du Roudourou n'est pas aguichant, et c'est à Shenyang Jinde, en Chine, qu'il débarque. 4 sombres matchs, puis un retour queue basse à Varsovie, non loin des ghettos. Marek Jozwiak, vodka leader price.

Et encore, vous n'avez pas l'haleine dans le pif...

mardi 18 septembre 2012

Stepan VACHOUSEK

Aujourd'hui, un milieu de terrain Tchèque. Formé à Teplice, il connaîtra quelques prêts avant une saison pleine à Teplice avec les pros, qui l'enverra tout droit au Slavia Prague. On est en 2002, notre homme a 21 balais et remporte l'Euro U-21 avec la Tchequie d'un certain Petr dans la cage. C'en est trop pour l'OM qui cherche un patron pour son milieu de terrain. Et Il voit déjà le Slave comme le Nedved de la Cannebière. Mais sa technique douteuse et sa vista floue ne lui permettent pas de d'imposer dans un jeu beaucoup trop rapide pour lui... En effet, l'OM impose un rythme d'enfer avec des milieux comme Celestini, Skacel ou encore Delfim. Le tout pour fournir un Koke ou Mido. (Ou alors Drogba mais qui préferait tout faire tout seul). Après 21 matchs, on lui souhaite bon vent. En 04', il va connaitre la réussite avec l'Austria Vienne, finalement mieux taillé pour son talent. 4 années, puis retour à Teplice, puis à Prague, puis de nouveau Teplice. Stepan Vachousek, supplice.

Stepan s'énervait très fort contre le ballon qui ne
voulait pas rester dans ses pieds.

dimanche 16 septembre 2012

Franck VERLAAT

Aujourd'hui, monstre. Le mec m'a impressionné étant gosse, et je ne comprenais pas ce qu'il foutait à Auxerre. Mais avant sa période Bourguignonne, le Hollandais, fait ses gammes à l'Ajax. Après avoir compris qu'il n'aurait jamais sa place de titulaire, il s'en va où l'on veut bien de lui. Lausanne Sport le récupère, et lui s'affirme comme un patron, au touché de balle subtile. En 92', le voilà donc qui débarque à l'AJA, une sorte de revanche sans X en fait. En 3 ans, il va s'imposer comme l'un des tous meilleurs du championnat, mais aussi d'Europe. Classe et simplicité. Puis en 95', le voilà à Stuttgart, avant d'avoir enfin, en 99' une seconde chance à Amsterdam. Qu'une seule saison, pas vraiment couronnée de succès, et voilà le bougre en route pour Brême. 3 ans, rien de transcendant, puis un ptit tour en Autriche, entre l'Austria et le Sturm Graz. Fin en 07', avec sa monosélection. Franck Verlaat, Hollandaisfenseur de classe.

Francky change ses yeux à la mi-temps.
Pour ne rien rater.

vendredi 14 septembre 2012

Ermin SILIJAK

Aujourd'hui, buteur. Né en défunte Yougoslavie, ce Slovène, qui joue en pointe dès ses débuts à Svoboda, en 92', va vite connaitre le gratin de son pays, avec Ljubjana. 58 bananes en 78 matchs, ça vous forge une solide réputation. Assez pour qu'en 96', il s'engage pour le Sc Bastia, ses belles plages, sa tête de maure et ses combines douteuses. 2 saisons, 25 matchs, 8 buts, terminé. Direction poubelle, au Servette. Il lui faut trois saisons pour scorer 11 malheureuses fois. A Hammarby, en 01', il se fait une petite année blanche, pour la déconne, puis file à Panionos retrouver du soleil. Mais pas de beaucoup de buts. Qu'a cela ne tienne, le voilà, en 03', dans l'avion pour la Chine, ou il marquera 13 pions en 22 matchs pour Dalian, pour succéder à Ouedec. Sa fin à Mouscron est toute aussi mauvaise. Ermin Silijak à dit ne marque pas de but.

Usain Bolt n'a rien inventé...

jeudi 13 septembre 2012

Dmitri ALENICHEV

Aujourd'hui, un meneur de jeu. C'est un Soviet, et après 2 petits clubs de sa Russie, le voilà qui enfile le maillot du Lokomotiv Moscou. De 91' à 93', il va s'imposer et s'attirer les plaisirs du Spartak, le plus grand club Russe de l'époque. Au sein du club du peuple, il va connaitre titres, sélections et trophées durant 4 ans. Puis les sirènes de la liberté, du pognon et des Italiennes volages ont raison de lui. Le voilà embarqué à la Roma, dès l'issue de France 98', pour un gros transfert et de grosses ambitions. Le hic, c'est qu'avec ses 28 matchs, il ne mènera pas la Louve au succès. Et son prêt l'année suivante à Perouse est un joli flop. Auréolé d'un des plus gros transfert foireux de la botte, il dégage à Porto en 2000. Ses débuts sont difficiles, mais sa persévérance va finir par payer, puisque l'arrivée de Mourinho lui permettra de remporter la Champion's, et même de scorer en finale. Il s'en retournera heureux au Spartak, pour se finir entre vodka, caviar, chapka et corruption. Dmitri Alenichev, syndicaliste Russe.

Dmitri concrétise un rêve, est grassement payé, et joue
pour un grand club.
Alors il fait la gueule.

mercredi 12 septembre 2012

Martin DJETOU

Aujourd'hui, un défenseur Français. Formé à Strasbourg, il y jouera 4 saisons, avant de signer en 96', après avoir participé aux JO d'Atlanta, à Monaco. Entre les Casinos et la Turbie, il gagne des titres, joue en France A, et on le considère comme le successeur désigné d'un certain Marcel Desailly, la voix nasillarde en moins. Mais malheureusement pour lui, il fait partie des recalés de France 98'. C'est déjà la fin de son ascension, même si un titre suivra. Il sera encore recalé par Lemerre pour l'Euro 2000. C'est la fin. En 01', le voilà à Parme, pour remplacé Lilian l'intello, pour la deuxième fois de suite (déjà son remplaçant à Monaco). Mais c'est super coton, et le colosse n'arrive pas à hisser son niveau de jeu. Il a beau dézinguer à outrance, il ne sait pas quoi foutre de la balle. Prêté dès la deuxième saison de son contrat à Fulham, 2 années de suite, il ne retrouve pas la confiance de Jeanno Tigana et s'en retourne à Parme, la mort dans l'âme. Le club Italien, qui veut se débarrasser du Français, va user de tous les stratagèmes, ne l'inscrivant nulle part, et personne ne lui adressant la parole. Seigneur. Ils vont allés jusqu'à lui déceler un problème cardiaque. Joli. Le joueur est au fond du trou, moralement et physiquement. Et ses tentatives désespérées de relances à Nice, Bolton ou encore Istres n'y feront rien. Martin Djetou n'a plus rien.

Alors au fond du trou, il n'a pas hésité à souscrire à
un abonnement aux cours de danse de Nico. 

mardi 11 septembre 2012

RIVALDO Vitor Barbosa

Aujourd'hui, un monument. Brésilien, il taquinera le cuir dans son pays jusqu'en 96' avant la grande escapade en Espagne, à la Corogne. Il lui suffit d'une saison pour faire parler de lui, et s'attirer une horde de recruteurs ! Le voilà dès l'orée de la saison 97-98 à Barcelone. Il restera jusqu'en 02' chez les Blaugrana, trustant du ballon d'or, du meilleur joueur Fifa, du meilleur buteur de Champion's et des titres de champion et coupe du roi. En 2002, à 30 piges, on l'annonce sur le déclin, c'est donc tout parfait pour le Milan. Dans cette équipe de pré-papis, il empoche la Ligue des Champions, et le bidon d'or, équivalent de notre ballon de plomb. Chapeau ! Il s'en retourne à Cruzeiro, et tout le monde le voit arrêter sous peu. Mais pas lui. Le voilà qui signe dès 2004 à l'Olympiakos, 3 ans, puis l'AEK 1 an. Il continue dans le plus exotique avec l'Ouzbekistan, 3 années durant, à 20 millions d'euros. 1 pige à Sao Paulo, puis à 40 balais, le voilà qui va enfiler les jetons en Angola. Buteur, passeur, technicien, tricheur, voleur et gueule d'attardé, Rivaldo va nous manquer !

Papi profitait de ses simulations pour faire des siestes.
Pas fou !

dimanche 9 septembre 2012

Lorenzo DONATI

Aujourd'hui, une énigme. Si quelqu'un dispose d'informations complémentaires sur ce mystère du ballon rond, je suis preneur. Je peux vous affirmer que le mec est Italien, qu'il joue au milieu, et que pour d'obscures raisons il se retrouve, en 99', à St Priest, non loin de Lyon, pour exercer son talent. En CFA, il n'est pas au top, alors il file en 2000 pour Luton Town, un club Anglais de 37eme choix, évoluant au 3eme échelon National. 1 saison plus tard, il se coltinera quelques essais infructueux, traînera sa misère, et finira par retrouver un club en 03'. Bonjour la vie pétrollée de Al Shamal. Je dois avouer perdre sa trace jusqu'en 09' et son arrivée clinquante à Badalona. 1 seule saison, puis la Suisse, naturellement. De l'Etoiel Carouge à Terre Sainte, il va régaler les supporters Suisses. Non j'déconne. Lorenzo Donati, mystère et boulette de bolognaise.

Lorenzo est à gauche de Dacourt.
Voilà une première explication. Et un sacré beau duvet.

samedi 8 septembre 2012

CESAR Augusto Belli Michelon

Aujourd'hui, un défenseur carioca. Pas vraiment le profil de Mozer ou Lucio, il débute à Portuguesa avant de prendre, à 24 piges, la route pour Panam'. Le voilà dans la capitale, mais c'est pas folichon, et ses 12 maigres matchs n'arrivent à convaincre personne. Personne si ce n'est les dirigeants Rennais. Qui décident donc d'en faire le pilier de leur défense, pendant que Severino Lucas et Luis Fabiano s'occupent à dégommer les mouettes. Le défense Rennaise souffrira donc durant deux ans, avant que l'ami danseur de samba ne prenne un vol retour pour le Brésil. 2 années plus tard, c'est Tenerife qui décide de convier le bougre dans son marasme footballistique. Encore une pige de 2 ans, et puis un retour définitif aux racines, pour traîner dans 4 clubs différents. Augusto Belli Michelon César vous dit merki.

Quoi qu'on en dise, ça fleurait bon
l’escroquerie Brésilienne.

vendredi 7 septembre 2012

Lilian NALIS

Aujourd'hui, un mec du 9-4. Mais formé à l'AJA. Il ne percera jamais en Bourgogne, et débute en pro à Caen, en 93'. Son poste de milieu de terrain bof-bof séduira Laval, Guingamp, Le Havre et Bastia avant l'aventure : 02', il signe un contrat au Chievo Verone. Mais il ne se plait pas dans la ville de Romeo et Juliette. Bonjour le Royaume de sa majesté. Il s'embarque dans une aventure Anglaise à grand coup de 5 clubs différents, tous étant foireux, à jouer la montée ou éviter la descente. En 09', à quasi 40 balais, il se fait un dernier plaiz au CA Bastia. Lilian Nalis au pays des footeux.

La fusion parfaite entre Giorgios Samaras et Martin Demichelis.

jeudi 6 septembre 2012

Robert "Robbie" SLATER

Aujourd'hui, pas un surfer, mais bien un milieu offensif, né en Angleterre mais Australien avant tout. Après 6 clubs Australiens connus, il débarque en 89' à Anderlecht, pour n'y rester qu'une saison. Car il a rendez-vous avec les corons, les Sang et or Lensois. Le voilà maître à jouer de l'équipe. L'expérience dure 4 ans, le temps de 121 matchs, d'une agression à coup de batte de baseball par un supporter Parisien, et une coupe de la Ligue. 94', le voilà qui traverse la manche, s'engage à Balckburn, ne reste qu'une saison, remporte le titre avec un certain Alan en attaque, et se teint les bouliches en noires pour la célébration. (a vous de juger qu'est-ce qui est vrai ou faux, mais je vous confirme bien que les Rovers ont été champion en 94-95). Notre ami des kangourous se lance dans une mini traversée du Royaume, de West Ham à Southampton puis Wolverhampton, mais sans connaitre le succès, n'y même la vague qui fait frissoner le surfer. C'est décidé, retour au bercail, en 98', et fin en 2001. Robbie Slater, dents de requin et baseball fan.

Une brosse a chiottes sur le crane,
un rideau de douche comme maillot.
Le tout en jaune et vert. Australian Power !

mercredi 5 septembre 2012

Jean-Marc BOSMAN

Aujourd'hui, histoire. On va parler d'un footeux qui, soyons clair, était aussi bon qu'un manchot qui fait du tir à l'arc. Mais il a changer la face de notre sport. A tout jamais. Tout  cela parce que ce milieu offensif Belge, en fin de contrat au RFC Liège, en avait marre des gaufres et voulait passer la frontière, pour signer à Dunkerque ! Aussi incroyable que ça puisse paraître, cette plainte qu'il dépose en 90', sera victorieuse en 95', et les clubs Européen peuvent désormais recruter de l'étranger à tout bout de champs et ne pas cracher de  pognon pour des mecs en fin de contrat. Un changement qui va creuser le fossé entre grands et petits championnats, et petits et grands clubs. Bref, une révolution. Notre ami, quand à lui, à fait 2-3 ans en France, mais pas à Dunkerque, puis est revenu en Belgique. Mais c'était très moyen. Et il est aujourd'hui ruiné. Lui qui a permis l'enrichissement à outrance de plein de clubs. Bravo la reconnaissance. Bravo Jean-Marc Bosman. Au passage, z'avé pa une ptite pièce ?

Cravate hideuse et regard inquiet pour l'un des plus grands virages du foot
contenu dans une valoche à l'ancienne.

lundi 3 septembre 2012

William PRUNIER

Aujourd'hui, défenseur - cisailleur. Un Français qui plus est. Le mec est formé en Bourgogne, entre pinards, Guy Roux et champs de patates. Il sort de la réserve pour être capitaine de l'équipe et après 9 années au club, signe, à 26 balais, à l'OM qui affiche sa coupe aux grandes oreilles. Mais cette année 93' signifie aussi scandale avec les ch'tis de Valenciennes. Donc 1 an après son arrivée, pour ne pas connaitre la D2, direction Bordeaux avec la génération France 98'. Mais il est mauvais en Gironde, n'en déplaise à Obispo. Et là, coup de bambou ! Sir Alex le contact, lui offre un essai, et William saisit cette chance unique : 2 matchs, 1 victoire,  1 défaite, 1 csc et des moqueries. Superbe. Le manager Ecossais lui propose malgré tout de poursuivre par un autre essai. Mais l'ami bourrin l'envoi balader pour signer dans un club de toute beauté. Copenhague. Oui. Il refuse ManU pour allez au Danemark. Puis revenir très vite à Montpellier, puis Naples, puis Courtrai, puis Toulouse et enfin Al-Sailiya, pour l'amour du beau jeu. William Prunier, compote de foot.

Oui. William a eu des cheveux.
Et a envoyé boulé Bergkamp et Ferguson dans une même carrière.
Rare.

dimanche 2 septembre 2012

Milos BURSAC

Aujourd'hui, du Yougos. Le mec se la coule douce dans son pays, 82' à 89', connaissant 5 clubs différents, dont l'Etoile rouge, qui brille fort dans le coeur des Marseillais, la dernière année. En cette année 89', après 47 pruneaux en à peu près 150 matchs, le voilà qui franchit les frontières et atterrit à Toulon. Dans la rade, cet attaquant va planter 16 pions, et s'engager dans la foulée à l'OL, présidé depuis 3 ans par un jeune patron nommé Aulas. En 2 ans à Lyon, il ne connaîtra pas grand chose de plus que Guignol et le tablier de sapeur. En attestent ses 5 miséreux buts. Terminé la France, bonjour l'Espagne, à Vigo. Puis très vite la Belgique, à Antwerp. Puis le fond du panier Espagnol à Marbella, puis les sous-catégories Belges entre Molenbeek et Wezel. Clap de fin en 2000. Milos Bursac -cageur d'actions.

Avoir sa fiche Onze Mondial c'est beau.
Mais l'avoir avec une pareille posture, c'est sublime.



samedi 1 septembre 2012

Pablo GARCIA

Aujourd'hui, milieu défensif. Le coco est Uruguayen, à fait ses classes à Montevideo, mais dans le cinéma, hein ! En 97', à 20 piges, le voilà qui débarque à Madrid, du côté du looser, l'Atletico. La B, en plus. Prêté à   Penarol, il ne fera rien, ce qui séduira les dirigeants du Milan AC. Sans rien comprendre au bazar, le voilà joueur rossonero, à 23 ans. Mais le rêve ne durera que 5 matchs, puis se terminera après son prêt à Venise. Bonjour Liga, et Osasuna. 3 ans. Des matchs corrects. Et hop ! 2eme miracle : le Real l'engage. En même temps que son pote Diogo. Il jouera quand même 22 matchs, mais sera ensuite prêté 2 fois en Espagne, avant de filer en Grece. Pablo Garcia, show-room international d'agents beau parleurs.

Pablo nous rappelle qu'être footeux au Real,
c'est une immense joie...