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samedi 31 mars 2012

Hidetoshi NAKATA

Aujourd'hui, un Japonais. Un des premiers à devenir une réelle star du football, surtout dans le très fermé Calcio. Le milieu offensif est vif comme l'écureuil, rapide comme l'éclair et précis comme un ninja. C'est tout naturellement qu'en 98', après avoir éclaté en J-league, il débarque à Perugia. Avec son maillot rouge et ses salaires versés dans une enveloppe au coin d'une rue, il se fait un nom, se décolore en blond, et signe 2 ans plus tard à la Roma. Bide. Départ pour Parma, et son magnifique maillot Champion's USA, et 3 belles saison. Il finira son trip Italien entre Bologne et la Fio. En 2005, il fait sa dernière saison en club à Bolton, avant son "chant du cygne" à la coupe du monde Boche de 06. Hidetoshi Nakata -Strophe.

Hidetoshi et son frère en voyage au Ghana.
Et la marmotte...








Un ptit message pour vous dire, vous mes fidèles lecteurs :) que je m'octroie quelques jours de vacances en Italie.
Donc quelques jours sans nouveautés.
Mais si vous souhaitez vous requinquer, rappelez-vous de cette époque bénie du foot/alcool/baston.
A tout bientôt !

vendredi 30 mars 2012

Pascal CYGAN

Aujourd'hui, défenseur bûcheron. Né à Lens, formé à Wasquehal et confirmé à Lille, ce défenseur central fut, en plus d'être un vrai ch'ti, un des hommes fort de la renaissance du Losc au début des années 2000. Sous coach Vahid, il est le Monsieur propre de la ligue 1 , aucun protège-tibia ne lui résiste. Et c'est la crâne poli qu'il s'en va monnayer son talent encore plus au nord, à Londres, du côté des Gunners. Il ne s'impose jamais vraiment, mais y reste quand même 4 ans, à jouer les bouche-trous. En 2006, il suit Robby Pirès à Villareal, pour 3 ans. 2 Années de plus en Espagne, à Cartagena, histoire de choper un coup de soleil sur la boite crânienne, et fin. Pascal Cygan, 2 mains.

Il n'avait même pas vu le ballon...

jeudi 29 mars 2012

Javier PORTILLO

Aujourd'hui, un ancien futur crack. Goléador en chef des équipes jeunes du grand Real de Madrid, notre buteur Espagnol claque des stats de folies, fait sauter le record détenu par un certain Raul, et signe tout naturellement en pro chez les merengues. 35 millions d'euros de clause pour l'acheter, on sent que le Real y croit dur comme fer. Du fer en fusion certainement car notre buteur se montre maladroit et imprécis. L'âge se dit-on, alors un prêt à la Fio va lui permettre de s'adapter. Walou. 11 malheureux matchs, 1 pauvre but, sur un malentendu, et le voilà re-prêté à Brugges, pour faire comme JPP. Raté. Le Real ne veut plus de lui, il le vend au Nastic, il se vautre, puis a Osasuna, il est nul, puis à Hercules, il vaut que dalle. Il croupit actuellement à Las Palmas, pour le soleil. Javier Portillo, ancien futur ex prochain bientôt presque Raul.

Il a des atouts qui valent chers sur le C.V...

mercredi 28 mars 2012

Bruno N'GOTTY

Aujourd'hui, défenseur rugueux. Né et formé à Lyon, il débute en pro en 1988. Il va connaitre une ascension logique et implacable de l'OL à Paris, puis au grand Milan en 98'. 1 année pleine à Milan et un prêt à Venezia, et voilà le monstre qui signe à Marseille. A peine 1 an, c'est peu glorieux, et c'est le moment que choisi le défenseur pour allez voir si l'herbe est plus verte du côté du royaume de sa majesté. De Bolton, à Birmingham, puis Leicester et même Hereford, il laisse le souvenir d'un joueur pas trop mal... Mais il s'en tamponne, lui, il a scoré une patate en finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupes. Et en plus, il joue maintenant dans l'Hérault en DH, à Lattes, pour en filer un maximum. Bruno N'Gotty, sans le "N'" pour les Parisiens.

Détrompez-vous, il ne va pas se prendre un tacle, il vient d'envoyer
l'attaquant adverse valdinguer comme une merde.


mardi 27 mars 2012

Peter RUFAI

Aujourd'hui, gardien Nigérian. Cette saga Africaine commence au Nigéria, se poursuit au Bénin, puis débarque en 87 en Belgique, du côté de Lokeren. 4 années, et transfert, à Beveren, pour garder la même terminaison. En 93, découverte de la Hollande, aux Go Ahead Eagles, où il séjourne à l'hôtel california. 1 seule année, puis morue et pasteis de nata à Farense. Puis Hercules, et en 97, la consécration avec 9 matchs pour le super Depor ! Une fin à Gil Vicente, et terminé bonsoir. Peter Rufai-lli être bon.

La meilleure pub pour la fédération des dermatologues de France. 

lundi 26 mars 2012

José Da Silva ALOISIO

Aujourd'hui, buteur Brésilien. Souvent synonyme de réussite, on ne peut pas vraiment en dire autant du brasilou dont il est question. Notre bonhomme fait ses débuts au Fla. Puis Guarani et Goias EC. Et là, sur vidéo à la qualité d'images déplorable (selon la légende), le voilà qui débarque entres champs et mines, du côté de Geoffroy-Guichard. Il est accompagné, de son poto Alex, pour claquer du caramel chez les verts. Une saison pas trop mal, puis une blessure de 6 mois, une suspension  de 2 mois pour une affaire de faux passeports, une descente en D2 pour l'ASSE, et la punition : il signe au PSG, toujours avec son acolyte faux portugais. Même scénario, 1 première saison moyennasse, puis la misère. Coach Vahid aura raison de lui, et malgré des propositions de Dortmund, Benfica, du Bétis, il signe au Rubin Kazan. Certainement pour les montagnes de roubles, la vodka et les putes Tchétchènes. Il est nul, et enchaîne avec un périple du Brésil au Quatar puis en Ouzbekistan. Le sportif bien sûr... José Aloisio, a l'eau.

Avec son pote Ronnie à Paris, il a appris à danser.
Aïe, si te eu pego...

dimanche 25 mars 2012

Chris MAKIN

Aujourd'hui, parce qu'il est Anglais, qu'il a joué à l'OM, qu'il se prénomme Chris, je vous remémore cette vaste blague. Defenseur, il débute dans son île natale, formé à Radcliffe, n'en déplaise à Potter. Fait ses débuts à Oldham, puis nous voila en 96. L'OM, de retour dans l'élite du French Foot, mise sur notre English pour annihiler les attaques adverses. 1 saison sera plus que suffisante pour comprendre que Chris n'a rien à foutre sur la Cannebière. Retour au pays, à Sunderland, jusqu'en 2001. Puis un road-trip dans l'Angleterre profonde, faite de bières, de jeunes écolières bourrées, de gelée à la fraise et de tourtes au hachis-parmentier. Il se finit tranquillou à Radcliffe. Chris Makin, tosh.

Une prière, un casse-dalle, et on file se bourrer la gueule.
English Spirit.





J'en profite pour remercier tous ceux qui me lisent, ceux qui laissent des commentaires, ceux qui font des propositions, bref, tout le monde.
Grâce à la pub, Google me doit 16 €. J'ai fait le calcul et à ce rythme, dans 54166 années, je suis millionnaire.
J'en parle à mon banquier dès demain !
Merci à tous !


samedi 24 mars 2012

Ernest MTAWALI

Aujourd'hui, sur magnifique proposition, je vous parle d'un milieu de terrain venant tout droit du Malawi. ce milieu exotique est formé en Afsud, du côté des bus en grève et des zones de non droit. Après avoir connu Bloemfontein puis les Sundowns, il signe en Argentine, du côté des Newell's, club connu pour avoir engendré des footeux pas dégueux (Diego, Messi, Batigol, Ortega...) Il file ensuite à Telleres, puis arrive un club du Sud, qui fait l'actu ces derniers jours, Toulouse. Le mec n'a rien avoir avec des camps Afghans, hein. Il vient juste poser le jeu du TéFéCé 2 saisons durant, avant de repartir avec son baluchon à Al-Whada, puis retour en Afsud. Terminé. Ernest Mtawali, Jimmi Cliff sur le pré.

Il faut plus qu'un palmier au milieu du terrain et
des barrières sur les côtés pour enlever la banane à Ernest.

vendredi 23 mars 2012

Vladimimr MANCHEV

Aujourd'hui, buteur Bulgare. Il traine ses guenilles dans 2-3 clubs de sa région avant de faire parler de lui au CSKA Sofia. Dans sa capitale, il s'éclate, marque quasi un but tous les deux matchs. Il attire donc quelques recruteurs et c'est Lille, en 2002, qui rafle la mise. Le Losc compte sur lui pour parfaire sa croissance nationale et européenne. Mais notre Bulgos est inconstant, un poil feignasse, et ses 20 pions en 66 matchs ne font pas de lui le grand buteur escompté. Balo. Un an avant, pourtant, le Cska laissait partir un ptit mec du nom de Berbatov... Notre striker se fait donc la malle, et va chercher le soleil du côté de Levante. Quelques matchs, peu de buts, un prêt, des salaires non versés, et un départ pour Vigo. Puis Valladolid. Puis retour a Sofia. Où il va réussir la prouesse de jouer pour 4 clubs de Sofia différents en 4 ans. Bravo, Mr Vladimir Manchev.

Vlad' et Hristo, sont deux bons amis, Vlad' et Hristo
à jamais réuniiiiiiis...

jeudi 22 mars 2012

Mihajlo PJANOVIC

Aujourd'hui, je rends hommage à mon buteur de rêve dans Football Manager 99-00. Ce serbe débute à l'OFK  Beograd mais se fait connaitre rapidement et signe en 99 à l'étoile rouge, chère aux Marseillais. Des titres de champion, des coupes et beaucoup de buts et le voilà qui se fait repérer par un grand Russe. Le Spartak lui offre sa chance chez un "grand". Mais il peine à confirmer son statut de merveille de FM. Et accessoirement de perle Yougos. Il se foire, plante 11 ridicules buts en une cinquantaine de matchs, et s'engage la queue entre les jambes du côté de Rostov en 2007. 11 matchs, 3 buts. Rideau. Mihajlo Pjanovic, piano piano...

"La brouette Serbe"

mercredi 21 mars 2012

JOSE MARI

Aujourd'hui, un attaquant espagnol. Comme beaucoup de ses comparses, il s'est vautré en tentant l'aventure étrangère. Formé à l'école réputée du FC Séville, il se fait réellement remarqué à l'Atlético en 99. C'est là que tout s'écroule. Il signe au Milan, joue 52 matchs, marque 5 buts, donc pas assez... Un prêt à l'Atletico, puis 4 ans à Villarreal, mais ne faisant pas le poids face à Rossi voire Nihat, il s'en va au Bétis, lui l'élève de l'ennemi. De toutes les manières, il ne s'impose pas, va au 'Nastic, foire, et joue depuis 2010 à Xerez. Jose Mari au lait.

Ils ont fait le sticker panini avec cette photo.
C'est dire ce qu'on pense de José en Lombardie...

mardi 20 mars 2012

Zisis VRYZAS

Aujourd'hui, un buteur Grec. Débuts au Skoda Xanthi, il score bon nombre de pions, et s'engage dans un grand club Grec en 96'. Le Paok lui fait jouer 94 matchs, et le Grec, sans les frites, plante à 19 reprises, seulement. C'est trop peu. Mais pas assez pour le Perugia des Gaucci, qui le signe et lui offre 107 matchs en 3 ans. Joli. Sauf que lui n'est pas vraiment reconnaissant et n'offre que 27 malheureux caramels à sa team. No panic. La Fio, qui est en pleine reconstruction, tente un coup de bambou en misant sur le grand gaillard. Mais soyons clair de suite, de 2003 à 2008, sa retraite, il va fouler 90 fois les pelouses, de Florence à Vigo, de Turin au Paok en passant par Xanthi. Et il va connaitre la joie du buteur 14 fois... Zisis Vryzas, Grec sauce blanche.

Zisis, au pluriel car il en a 2, sur le crâne.

lundi 19 mars 2012

Florent LAVILLE

Aujourd'hui, défenseur. Elevé au grain Lyonnais, ce stoppeur sans technique devient vite incontounable du côté de Gerland. Il connait l'ascension merveilleuse de l'OL au début des 2000, porte le brassard. Mais son niveau est dépassé par celui du club, et ses blessures, ses cartons rouges et les nouvelles recrues l'envoie en pré-retraite à Bolton. Il enchaîne à Coventry, entrecoupe ses saisons d'opérations telle que ses cervicales, revient en semi-France sur l'île de beauté. A Bastia, il foire la montée en 2006, et achève sa carrière en mai 2007.
Florent Laville, Gone in wild.

Curieux, Flo qui se prend un rouge...

dimanche 18 mars 2012

Kuami AGBOH

Aujourd'hui, un milieu défensif imposant. Natif du Togo, il fait toutes ses classes à l'AJA, et débute logiquement en pro dans l'Yonne. Sélectionné en France -16, -17, -18, -19 et -20, il choisi logiquement le Togo. C'est ce qu'on appel profiter parfaitement du système. Toujours est-il que le colosse enchaîne bonnes prestations, victoire en Championnat d'europe des U19, rupture des ligaments, et se paye même le luxe d'infliger une double fracture tibia-péroné à un arbitre ! Une prouesse qui ne redresse pas sa carrière en club, qui s'embourbe à Grenoble en 2003, s'envenime en Belgique en 2006, et s'enterre définitivement en Finlande en 2008. Kuami Agboh, moche.

Les Visiteurs 4, Guy Roux et Kuami au Togo.
De Luc Besson.

samedi 17 mars 2012

Hassan EL FAKIRI

Aujourd'hui, un Norvégien. International à 9 reprises, il se fait connaitre sur sa banquise, à Lyn puis Brann. En 2000, un gros poisson mord à l'hameçon. L'AS Monaco, alors en tête de gondole de la L1, mené par un génial Gallardo, l'enrôle. Notre Viking joue peu, se fait prêter, 2 fois, et se moule parfaitement dans ce rôle de doublure de doublure. En 2005, après avoir connu une finale de Champion's comme remplaçant, il débarque à Gladbach', bien décidé à jouer un peu. 2 ans après, en 2007, le voilà qui renoue avec son pays du côté de Brann. Hassan El Fakiri, comme son nom ne l'indique pas.

Un vrai viking...
Ou un livreur qui a volé un maillot trop grand.
Au choix.

vendredi 16 mars 2012

Rade BOGDANOVIC

Aujourd'hui, un buteur Yougos, au parcours exotique ! Il Débute à Sarajevo, mais ses stats dignes d'un défenseur remplaçant ne lui permettent pas de connaitre le top niveau Yougos. Pas de panique, la porte de sortie se trouve en Corée du Sud. Notre Slave s'en va donc taquiner la baguette et les nouilles au bouillon à Pohang, de 92' à 96'. Suivra une pige très courte à JEF united, chez les Japs, et les portes de la grande Europe s'ouvrent à lui. Il enfile le maillot des matelassiers, 14 matchs, pour 6 buts. Correct. Mais le président Jesus Gil y Gil, peu avare en déconnades, l'envoie en prêt à Breda. 13 matchs, 6 buts. Avec Vieri et Kiko, Madrid ne veut plus de lui, il va alors découvrir le mi-langage mi-vomi Allemand à Brême. 4 années, peu de buts, un transfert Bielefield, encore moins de buts (aucun pour être exact !!), et une fin aux Emirats, pour boucler ce parcours ô combien clinquant ! Bogdanovic, en Rade...

En plus, il comprenait que dalle !

jeudi 15 mars 2012

Szilard NEMETH

Aujourd'hui, on s'attaque à un buteur. Il passe comme tout Slovaque qui se respecte à Bratislava, au Slovan. 3 belles années pleines de promesses, et notre ami pointe son pif au Sparta Prague. 8 matchs, autant de buts que la tête à toto, et le voilà qui signe à Kosice, en Slovaquie. De très belles stats, et hop ! Inter Bratislava. 58 matchs pour 40 pions, c'est assez pour éveiller l'intérêt de l'Inter, en 2001, toujours à la recherche d'un flop exotique. Finalement, ce sera moins classos, puisqu'il s'engage à Middlesborough, pour 4 ans. Dans le royaume de sa majesté, il perds son sens du but, mais pas de la déconne, car il va se faire prêter en 2006 à Strasbourg, pour la choucroute et le riesling. Comme en Tchéquie, il nous sort autant de but qu'un cul-de-jatte n'a d'orteils. Il termine sa partition en rejoignant Aachen. Szilard Nemeth, Hamsik du pauvre.

Rassurez-vous, il avait un capote...

mercredi 14 mars 2012

Michael TARNAT

Aujourd'hui, Teutonie. Un latéral gauche à la frappe de sourd, il débute à Duisburg, puis découvre le haut niveau avec Karlsruhe. 3 belles années puis la consécration : il pose sa griffe sur un contrat du Bayern, mais un certain Bixente le fait évoluer plus au milieu. Il joue bien, gagne de titres, balance des pétards par-ci par-là et se barre en 2003, 6 ans après son arrivée, pour découvrir les Englishs au City of Manchester stadium. Mais c'est pas encore l'époque de l'oseille à outrance, et il ne reste qu'une saison, puis va rejoindre son pays plein de saucisses et de bière à Hanovre. Au bout de 5 ans, en 2009, il tire sa révérence. Michael Tarnat, Patate !

Le blondinet du fond est mort d'une commotion cérébrale
après avoir pris la balle en pleine tronche.

mardi 13 mars 2012

Patrick COLLETER

Aujourd'hui, arrière droit. Très vite classé dans la catégorie des défenseur "rugueux", comprenez bourrin, le latéral français fait ses débuts à Brest, avant de filer au sud, à Montpellier. En 91, c'est à la capitale qu'il s'installe, pour 5 ans. Il forme avec Cisco Llacer une paire aux crampons aiguisés qui fleur bon l'hémoglobine. Une CCC en poche, en plus de quelques trophées nationaux, et  le voilà qui file à Bordeaux. Pas brillant. l'OM tente le pari. 1saison 1/2 et le grand saut pour la parfide albion. Southampton, l'engage, il est nul, se tire à Cannes, et dépose le bilan en 2001. Ses fonctions d'adjoint depuis sentent la loose... Patrick Colleter, c'est quand même 1 selection et 2 buts en équipe de Bretagne !!!!!!

Après avoir avalé une jambe, Pat' s’apprête à
régurgiter le tibia.


 

lundi 12 mars 2012

Fabrice HENRY

Aujourd'hui, milieu de terrain Français. Né dans le 95, il passe par le centre de formation de footballeur / manutentionnaire de Sochaux-Peugeot. Pépite de la CFA, il ne tarde pas à éclore, et traîne ses crampons 9 saisons durant sur le pré de Bonnal. En 93, pour éviter un nouvel hiver trop rude en Franche Comté, il s'engage à l'OM. Une saison moyennasse, et bonjour la D2 grâce l'affaire OM-VA. Lui n'y est pour rien, mais il va ramasser. Personne ne veut de lui, pourtant joueur séduisant et reconnu en D1. Direction les Crocos de Nîmes, à se morfondre en zone rouge de D2. Puis Perpignan, Toulouse, un passage à Tolède, des salaires non payés, un détour à Bâle pour croiser l'ami Giallanza, et le voilà qui pose ses valises à Edimbourg, du côté des Hibs de copain Sauzé, connu au centre de Bonnal. Bon, c'est plutôt un guet-apens, vu qu'il ne joue que 9 malheureux matchs. Fin de l'histoire en 2000, à 32 berges. Fabrice Henry, pas Thierry.

Pour le cuir sur T-shirt jaune,
Pour le Stade Manu Amoros,
Pour Amadou Gueye,
Pour tout ça, je recherche des personnes ayant assisté à ce jubilé du bonheur.
:)

dimanche 11 mars 2012

Gaetano GIALLANZA

Aujourd'hui, p'tit Suisse. Il officie comme pseudo-buteur dans sa Suisse locale, de Berne à Genève, en passant par Bâle. 1 ou 2 bonnes saisons, entrecoupées de 3 ou 4 mauvaises, et bingo ! Le Fc Nantes le signe, plein d'espoirs. Puis très vite plein de regrets, 12 matchs très exactement, et l'envoie s'aguérir du côté de la maison de retraite de Bolton. Raté. Norwich ? Foiré. Retour à Berne, en berne, puis Aarau, avant de finir une carrière aux stats de défenseur à Darlington, dans les sous-cales du championnat Anglais. Gaetano Giallanza pleuré.

La fameuse coupe "au bol incurvé"
Serait-ce la raison ?

samedi 10 mars 2012

René BOLF

Aujourd'hui, Tchéquoslovaque. Défenseur de pair avec notre cher ami Kalabane, il tranche, découpe, cisaille, entaille, charcute et selon des légendes de Bourgogne, mange de la chair humaine. Il commence dans son bled de Karvina, et file assez vite chez le grand du pays, le Branik Ostrava. 156 matchs, entre-coupé d'un prêt au Sparta Prague, et voila le rugueux bonhomme qui s'engage en 2004 en ligue 1, à Auxerre. 3 années durant lesquelles il accumule 38 malheureux matchs, se blesse salement la deuxième saison, et est résilié par Auxerre. Mais il n'en a que faire, le tout blond, puisque Ostrava la rappel, et il joue encore 4 saison avec eux. En 2011, à 37 piges, il renoue avec son premier amour, Karvina. René Bolf, Bof.

Hippon

vendredi 9 mars 2012

Oumar KALABANE

Aujourd'hui, un bourrin. Un monstre. Défenseur Guinéen, il dégage une puissance athlétique assez impressionnante, mais une aisance technique assez attristante. Découvert en Tunisie, à l'étoile du Sahel, il est acheté par Auxerre, en 2005. Au milieu des Mignot, Bolf ou Jaurès, il impose son mètre quatre vingt douze. Mais pas son affligeante maîtrise de balle. Direction la Turquie, à Manisaspor, en 2007. 4 saisons à bouffer du kebab, et le grand saut. Par choix sportif certainement, il s'engage au Persepolis Téhéran en 2011. On lui souhaite le meilleur au pays des droits de l'homme. Oumar Kalabane, welcome to the Kanabane...

Le fameux coup "du marteau japonais". Alliance de karaté et de maçonnerie.
Finesse et volupté.

jeudi 8 mars 2012

Alen BOKSIC

Aujourd'hui, un poids lourd des années 90. Cador des surfaces, le buteur Croate débute à Hadjuk Split à 17 ans. Il empoche des trophées dans cette Yougoslavie de l'époque, notamment une coupe aux dépends de l'étoile rouge de Belgrade, en 91, grâce à son but en finale. Assez pour satisfaire l'OM, et les convaincre de l'embaucher en août 91. Pas de bol pour le notre ami Slave, Marseille à déjà trop d'étrangers. Direction la bocca, pour jouer avec Zizou, mais pas trop quand même. Blessures, méforme et voila une année d'écouler pour 1 match joué. Wahouh ! Retour à l'OM, et là, la France découvre une vraie bête de finition, un bon renard, qui plante 33 pions dans la saison, gagne la Coupe aux grandes oreilles, plante un but contre Valencienne (le fameux match arrangé car Marseille peut battre le Milan AC en finale européenne, mais n'est pas sûr d'elle contre les cht'is...), puis se barre directe pour la Lazio. Puis la Juve. Puis la Lazio. Déclare à Onze Mondiale qu'il reviendra un jour, de manière certaine, à Marseille. Puis finit à Middlesbrough. Boksic, Alen de chacal.

Les yeux rivés sur l'écran des scores, Alen s’apprête à balancer un strike.
Le con. 

mercredi 7 mars 2012

Ivan TOMIC

Aujourd'hui, un Serbe. Elevé au bon grain du Partizan, il joue milieu de terrain, à la passe juste et score de temps à autres. Après 5 bonnes années, le jeune et talentueux yougos s'envole pour Rome. La Roma l'engage, après avoir raté de peu un certain Dejan Stankovic... Balo. Il ne s'impose pas, galère, et se retrouve en prêt du côté d'Alaves. Chez les basques, il joue régulièrement, dispute une finale de coupe UEFA d'anthologie face aux Reds en 2001, taquine le cuir avec Jordi Cruyff, mais rien qui va vraiment séduire les Romains. Suivra une pige au Rayo Vallecano, puis un retour au Partizan en 2004. Ivan Tomic-mac.

Une association Calvitie / anneau,
n'en déplaise aux Romains...





mardi 6 mars 2012

Giacomo CIPRIANI

Aujourd'hui, une météorite. Un mec que tout le monde a vu comme le nouveau Toto Schillaci. Il débute à Bologne, et il est doué. Ses buts en jeunes sont impressionnants, ses pâtes bolo sont raffinées, bref, le mec est bon. Ses sélections espoirs confirment que le footeux est un vrai renard. Mais, comme beaucoup d'autres, il va flancher. Et pas qu'un peu. Il est scindé en deux par cette fameuse possibilité ritale, à savoir que la Juve acquiert 50% de ses droits. On est en 2000, il a 20 piges, et c'est déjà sur la pente raide de la loose que glisse le renard devenu blaireau. Il va enchaîner 4 prêts, Bologne va racheter ses 50% perdus quelques années auparavant, pour 417000 euros (après avoir vendu à 2.35 Millions !!!). Soyons clair, ça change que dalle : de 2000 à 2008, 129 matchs, 16 buts... Suivra Rimini, pour les plages, Spal, pour le nom, et Benevento, pour la sorcière sur l'écusson. Giacomo Cipriani est pas.

Il a finalement décidé de jouer du bras...

lundi 5 mars 2012

Luca SAUDATI

Aujourd'hui, on poursuit dans l'Italien. Ailier gauche ou buteur, il n'est pas copain avec les stats. Mais il doit détenir un record au niveau du nombre de prêts effectués. Formé au Milan, il passe pro en 96', joue la bagatelle de 1 match avec les rossonero, et est prêté à Lugano. Puis Monza, Lecco, Como, Empoli et Perugia. 1 an à chaque fois. On est en 2001, il n'a plus de contrat au Milan, mais l'Atalanta le signe. En 2002, il est prêté, encore a Empoli. Puis joue à Bergame, puis devinez quoi ? Il est prêté en 2005, à Empoli ! 2006, un ptit prêt à Lecce, pour finalement, s'engager définitivement à Empoli ! 4 belles années, meilleur joueur d'empoli en 2007, puis une fin à Spezia. Luca Saudati, ou 9 prêts qui font une saudade...

Admirez le regard, la mèche qui pend, le jeu de lumières
qui cache les opulentes oreilles.
Aussi belle que rare.
 

dimanche 4 mars 2012

Federico GIUNTI

Aujourd'hui, un milieu défensif, né au pays de la pasta, à Perouse précisément. Et c'est donc dans l'ancien club des Gaucci que ce râtisseur de gonfles exerce son métier dès son plus jeune âge. En 97', après 6 ans dans son club de coeur, le voilà à Parme pour confirmer. Mais le club au jambon, qui est connait son apogée, ne le laisse guère s'exprimer. En cette année de coupe du monde Française, il s'engage au Milan. 2 saisons pleines, une victoire historique 6-0 "à la balle jaune" contre l'ennemi interiste, et le déclin. C'est que notre gars à déjà 30 ans, et accepte donc la proposition de Brescia. 2 années moyennasses, un prêt au Besiktas qui fait de lui à jamais le premier Rital a fouler les pelouses de Turquie, un retour a Bologne, un passage au Chievo, et un final à Trevise, à faire le con dans la fontaine. Et oui, Federico Giunti est à jamais un mono-sélectionné.

Une coiffe à n'y rien comprendre,
une barbiche latine,
un sponsor catho,
Ferderico ne laisse rien au hasard...

samedi 3 mars 2012

Daniel AMOKACHI

Aujourd'hui, un buteur. Enfin, placé attaquant sur le terrain, ce Nigérian atterrit en 90' à Bruges qui a perdu quelques années auparavant un certain J-P Papin... 4 saisons dans la "Venise du nord", 81 matchs pour 35 buts, honorable pour un joueur qui découvre l'Europe. L'année de la World Cup USA, il s'engage pour Everton. Le ton est donné, le p'tit Africain veut s'imposer au pays du tea-time. 2 saisons, plus qu'il n'en faut pour merdoyer, claquer à peine 10 pions en 43 matchs, et se voir transférer vers la recycleuse de l'Europe, j'ai nommé la Turquie ! Besiktas, avec entre autres Letchkov ou encore Ohen, croit tenir un serial buteur, un perce-filet, un tank de l'attaque. Il s’avérera que ce n'était qu'un serial vendangeur, comme en atteste ses 0,24 but par match en 3 ans. Tentative foirée aux States, retour en terres Nigériane, et rideau. Pour être tout a fait complet, c'est aussi de la tôle en Angleterre. Daniel Amokachi, Gâchis.

Son épaisseur ne l'empêchait pas de danser un couper-décaler endiablé.
En revanche, pour ce qui est de l’accélération et de l'agilité...

vendredi 2 mars 2012

Kjetil André REKDAL

Aujourd'hui, défense. Un bloc Norvégien, formé à Molde, il débarque très tôt à Monchengladbach, se rétame, s'en va à Lierse, et s'impose. Un vrai iceberg, qui empale tout le monde. 1996, Rennes alors armé de Silvestre et autres Dabo, Wiltord ou encore Guivarc'h l'embauche pour faire le ménage en milieu défensif. 31 matchs, et puis il dégage, direction la capitale Allemande. 3 ans au Herta, du jambon au coin du feu, et hop, retour sur les vastes plaines enneigées de Velerenga, 4 ans durant. Kjetil Rekdal, il a faim !

Alors ? Slip ou Caleçon ?