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lundi 14 mai 2018

John CAREW

Aujourd'hui, buteur. Un serial scoreur ? Un matraqueur de filoches ? Un distributeur de cacahuètes ? Un dézingueur des surfaces ? A vous de juger. Un Norvégien, dont le père est international Gambien, et la mère Norvégienne. Formé à Valerenga, il y claque 30 patates en 50 matchs. Il a pas 20 ans, frôle les 2 mètres, et les défenses norvégiennes n'ont pas l'habitude de défendre sur un mec qui ressemble plus à un tronc d'arbre qu'un viking. Il signe à Rosenborg, plante 24 pions en 30 matchs et file en Espagne. Sous le soleil de Valence, il joue 3 ans, perd une finale de champion's et est prêté à la Roma. Parce que 28 buts en 130 matchs, c'est trop peu pour un prétendant à la coupe aux grandes oreilles. C'est pas folichon à Rome non plus, avec 8 buts sur les 29 matchs qu'il joue. Direction la Turquie et Besiktas, pour 14 buts. Viennent alors sonner à sa porte les dirigeants de l'OL, qui le scrute depuis longtemps. Très vite, il est catalogué en Ligue 1 comme un bûcheron jouant en pivot. Il écrase comme des mouches les pauvres défenseurs de Lille, Ajaccio ou autres Marseillais. Mais les arbitres sifflent plus vite que leur ombre. Malgré quelques jolis buts et des coups d'éclats en champion's, il dégage a bout d'un an et demi. Aston Villa, puis un prêt à Stoke et une fin à West Ham. 91 cape en Norvège, 24 buts. John Carew, déménageur finisseur.


Quand on a dupé des dirigeants de foot pendant 15 piges,
on peu bien bananer un réalisateur...

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