Ouch ! Ca doit faire mal... |
samedi 19 novembre 2011
Adrian KOZNIKU
Aujourd'hui, retour en 94'. Cannes, qui à déjà fauté en vendant Zizou 1 an auparavant, mise tout sur un attaquant Kosovar. Un choix douteux, malgré des stats correctes : 55 matchs pour 20 buts. Puis le Croate s'en va monnayer son talent au Havre. Echec. Après un tour à Chypres, à Bastia, en Autriche et un retour au bercail, il tire sa révérence. Et devient il y a peu Président de la Fédé de Plongeon Croate ! Adrian Koznicoule.
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Cannes était remonté grâce à un duo célèbre: Madar-Priou, avec Luis Fernandez comme entraineur.
RépondreSupprimerCannes avait réalisé une bonne première saison suite à sa remontée en ligue 1.
Kozniku est venu un peu remplacé dans cette ligne, Madar, parti à Monaco et Priou, à Saint-Etienne, puis Caen.
Malgré tout ce que l'on dit de Madar, Cannes ne s'est jamais remis de son départ, ni de celui de Priou, peu après.
Kozniku s'est plutôt bien débrouillé à Cannes. 20 buts en 55 matchs, tout le monde ne le fait pas.
Mais il n'y avait plus d'équipe autour de lui... Elle se faisait torpiller tous ses bons joueurs, même les plus jeunes (Zidane, Vieira).
Un super centre de formation Cannes. Une équipe qui a complètement disparu par la suite et c'est bien dommage.
On oublie un peu trop l'importance de ses GRANDS "petits" clubs formateurs.
Sans Cannes, pas de Zidane, de Vieira.
Sans Nantes, pas de Deschamps, de Desailly, de Karembeu.
Sans Toulouse, pas de Barthez et de Candela.
Sans Montpellier, pas de Laurent Blanc.
Sans Auxerre, pas de Charbonnier, de Diomède et de Guivarch'.
C'était pas gagné pour être champion du Monde en 98... Ne l'oublions jamais.
Et arrêtons le massacre des joueurs qui partent trop tôt de leur club formateur. Cela provoque souvent des catas et cela brise des carrières qui auraient pu être géniales, avec un peu plus de temps... La formation, c'est la clé. Manchester et Barcelone notamment, le prouvent toutes les semaines.
Quant à Kozniku, il a tout de même été plusieurs fois champion de Croatie, meilleur buteur du championnat croate une année; et surtout, il faisait partie du groupe de la grande équipe croate du Mondial 98... forcément remplaçant.
Pas facile de détrôner Davor Suker en 1998...